La lutte pour la rémunération des stages s’inscrit dans le contexte d'une lutte plus large menée par des femmes d’origines diverses, ici et à l’international, afin que soit reconnue la valeur de l’ensemble du travail qu’elles doivent accomplir quotidiennement. Partout, les femmes sont précaires parce qu’une importante partie des tâches qu’elles réalisent n’est pas payée, leurs principales fonctions n’étant pas reconnues comme du travail. Partout, le temps des femmes et leur corps sont appropriés de diverses façons afin d’en exploiter gratuitement le travail.
L’ouvrage collectif "Travail invisible : Portraits d’une lutte féministe inachevée", publié aux Éditions du remue-ménage, rassemble quelques-uns des visages que prend cette exploitation. À l’invitation du CUTE St-Lô, quatre des co-autrices viendront vous entretenir au sujet de la division sexuelle du travail dans la famille, de l’exploitation des personnes racisées, des droits des travailleuses du sexe et des revendications pour la reconnaissance du travail des étudiantes.
Pour en savoir plus sur l'ouvrage : http://www.editions-rm.ca/livres/travail-invisible/
Les panélistes :
Annabelle Seery : Travail parental https://www.facebook.com/events/2289917791254852/permalink/2293510437562254/
Stella Adjokê : Travail des artistes racisées
https://www.facebook.com/events/2289917791254852/permalink/2293519074228057/
Sandrine Belley : Travail étudiant
Camille Robert : Lutte transversale
Un événement coorganisé par le CUTE St-Lô, le CUTE UQAM, l'AECSL : Association Étudiante du Cégep de Saint-Laurent et le Syndicat des professeurs du cégep de Saint-Laurent.