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Stella Adjokê

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Crépuscule Transformation - Spectacle Slam-poésie Chanson - Au CEM

C’est dans le cadre d’une résidence de création au Centre Expérimentation Musicale de Chicoutimi au printemps 2022 qu’est apparût ce spectacle complet. Voyez l’entrevue qui explique l’ensemble de la démarche en présentant les différentes personnes collaboratrices.

Le spectacle se retrouve ici dans la capture de 4 différents extraits. Il a été présenté lors d’une version intégrale le 27 mai 2022, au Centre d’expérimentation Musicale de Chicoutimi.

Bon voyage !


Thursday 12.15.22
Posted by Stella Adjokê
 

Résidence de Création écrivaine à la Librairie Racines - Fév à mai 2021-

Du mois de Février à Mai (inclusivement) 2021 en plein covid-19, J'ai imaginé l'avenir dans le cadre de ma 1ère Résidence de création en tant qu'écrivaine. Grâce à Librairie Racines, Association des libraires du Québec, Conseil des arts de Montréal et l’Arrondissement de Rosemont - La Petite-Patrie

Il a fallut s'ajuster aux consignes changeantes et aux différentes vagues. Tous cela, à bien entendu, fait en sorte de simplifier grandement le projet que j'imaginais au départ....

Oui au départ, je voulais imaginer l'avenir avec des personnes provenant des quatre coins du quartier, je voulais que des personnes âgées, des jeunes, des femmes, des hommes, des personnes de tous les groupes se rejoignent pour échanger ensemble, à travers des ateliers de Slam lors de mes présences. Toutes des activités qui impliquaient du rapprochement avec des personnes qui ne sont pas de la même bulle.
J'ai dû, accepter que Corona ne s'arrêterait pas pour ma 1ère résidence de créations d'écrivaine. Et finalement réaliser que tout ce que je voulais courir chercher à l'extérieur , je pouvais retourner le trouver à l'intérieur des murs, à l'intérieur de moi. 

J'ai lâché-prise et j'ai laissé émerger ce qui était là, naturellement. 

D’une manière magique, toutes les personne de tous les groupes, sont venues à moi, de manière douce et naturelle, en plein respect des consignes. 

J'ai discuté longuement avec la jeunesse, la sagesse, leur famille, les enfants , les adolescents, les pères, les mères, les soeurs, les frères, personne en couple, célibataires, divorcéEs, nouveaux mariéEs, à l'intérieur des murs de la boutique, à l'abri des caméras, des écrans , des zooms, nous avons imaginé l'avenir, comme on pourrait le faire assis sous un baobab en respirant l'air frais sous ces branches. C'était beau, ces rencontres à chacun de mes passages, la surprise agissait. La paroles est devenue de plus en plus libre. 

Parfois plus intime en retrait des autres, quand l'échange était plus délicat. À d'autres moments plus forte pour impliquer tout le monde présent en boutique. C'était très fort ces moments où tous les clients restaient de longue minutes pour échanger sur leur réalités. 

La surprise de réaliser à quel point les gens sont prêts à l'échange provoqué par une simple question.  Combien, l'écoute bienveillante d'une personne peut amener à oser dire des choses qu'on avait pas crues possibles de dire avant notre vraie rencontre.

 La surprise de s'entendre dire, ce qu'on a sur le coeur, à quelqu'unE ou plusieurs personnes, que l'on rencontre pour la première fois. La connexion vivante à proximité de nous, quand on se regarde dans les yeux, sans s'enfuir dans un écran. 

Cette résidence de création pour l’écrivaine que je suis, à été ;

pleine de vie, sans wifi, 

pleine de temps vivants sans compter les j'aimes 

pleine de mots puissants écoutés jusqu'à la fin de leur son. 

Cela m'a fait prendre conscience entre autre, de combien il faut prendre soin du vivant, qu'il faut s'y intéresser, s'impliquer avec et prendre son temps pour l'entendre vivre, pour qu'il grandisse encore mieux, plus fort, plus en santé. 

Ces 4 mois ont été, pour moi, remplis de moments qui comptent , entourés de vies qui comptent, de sourires qui comptent ,de témoignages qui comptent! 

La vie des personnes noires compte, elle est inestimable, et pour la belle clientèle riche et diversifiée de la Librairie Racines, c'est aussi évident que l'air que l'on partage quand on respire. 

Osons donc respirer plus fort en nous, entre nous, 

en rêvant plus fort, en parlant plus fortement, plus librement,  de nos vécus, 

en s'écoutant plus longuement, plus doucement, plus attentivement. 

Merci à vous tous et toutes 

qui êtes venuEs, revenuEs à ma rencontre 

à un moment précieux ou à un autre pour libérer la parole. 

Vous m'avez donner des raisons infinies d'écrire 

mais surtout l'envie de vivre plus fort et enracinée. 

Millions de mercis vivants, 

Vivement Merci, 

Merci infini pour toutes vos vies 

À bientôt près de chez-vous, 

À nous toutes et tous,

Belles et longues vies pleinement épanouies 

Tous, toutes autant que nous sommes en vie !!!!

Saturday 06.12.21
Posted by Stella Adjokê
 

La Sirène

Connecter du Nord au Sud, d’Est à l’Ouest
Dominateurs communs
En dessous du ciel
Humains sur terre
Histoires déchirées, déchirantes
Avant de prendre conscience, que le Soleil plombe même quand il fait froid
ces rayons liants
tous les temps
tous les vents
Créant l’éclat sur l’eau
La continuité , le courant
La danse de plusieurs mondes
Un cercle
Des racines brillantes depuis toujours connectées à toutes les directions
Le roc qui traverse toute la terre
En regardant la mer bercer la beauté de Sedna,
j’ai compris que mon chant pour la Sirène se rendrait aux oreilles de Mami Watta
Et celles, de bien d’autres

Friday 12.11.20
Posted by Stella Adjokê
 

À Joliette - le 30 septembre 2020-

Joyce une sœur Atikamekw a été tuée hier (le 29 septembre 2020)

Par 2 de ses sœurs québécoises et leurs lourds préjugés

Nous avons tout entendu ; Elles lui ont donné trop de médicament

Joyce criait à l’aide dans sa langue

Elles l’ont insultée, humiliée en français

Elle criait à l’aide

Elles l’ont laissée mourrir plutôt que de l’aider

De la rassurer, de la soigner

On a tout entendu.

Comme si c’était pas leur sœur

Comme si c’etait ce qu’elle méritait

Comme si c’est ce que méritait sa famille

Comme si c’est ce que méritait sa communauté

Son peuple Notre société

Comme si elle était pas aussi importante qu’elles sur cette terre

Est-ce à se point que nous sommes capables de tolérer l’inadmissible, l’irréparable ?

Si des femmes dans le cadre de leurs fonctions peuvent aller jusqu’à pousser à mort une autre femme sur ce territoire

Est-ce à ce point que nous sommes féministes au Québec?

Environnementalistes ?

Défenseurs des droits et libertés ?

Pacifiques ?

Qu’est-ce qui se passe

Entre nos peuples et nos communautés depuis trop longtemps ?

Que ce passe-t-il sur cette terre « québécoise » derrière le port du masque ?

Que se passe-t-il dans nos institutions, dans nos écoles, nos hôpitaux, nos organismes communautaires, à la DpJ , dans les service de police , au tribunal ?

Que ce passe-t-il dans nos différentes institutions derrière le port du masque?

Où es tu féministe pour dire #justicepourjoyce

Où es tu Québec pour agir #justicepourjoyce

Où es tu peuple Québécois pour vouloir #justicepourjoyce

Où es tu défenseur de la terre pour dire #justicepourjoyce

Où es tu artiste pour dire #justicepourjoyce

Où es tu travailleurs de la santé pour dire #justicepourjoyce

Où es tu la justice pour dire #justicepourjoyce

Où es tu la jeunesse pour dire #justicepourjoyce

Où es tu Élus pour dire #justiceppurjoyce

Où es tu humanité pour dire #justicepourjoyce

Les peuples des premières nations et Inuit sont là, pour dire #justicepourjoyce

Où es tu toi, pour dire #justicepourjoyce ?

Soulèves-toi

#justicepourjoyce 💜

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Source: https://www.facebook.com/photo?fbid=101584...
Monday 10.19.20
Posted by Stella Adjokê
 

Voyage à Puvirnituq : vers la lucidité du monde Québécois

Il m’a fallu me rendre jusqu’à Puvirnituq pour me rendre compte que la neige était quelque chose de sublime. Ici, dans un village construit au milieu d’un désert de kilomètres de cette beauté qui s’impose.  Ces endroits au milieu de la neige, des milliers de personnes réparties dans des villages, tout au nord, qu’aucune route ne relie, c’est aussi cela notre beau territoire « Québécois ».

À Puvirnituq il n’y a pas d’eau courante, comme dans la plupart des villages du nord, un système de barils accrochés aux maisons que des gens viennent remplir quotidiennement, permet à l’eau de couler des robinets.  C’est étrange combien on prend conscience de l’importance de quelque chose lorsque l’on sait que cette chose n’est pas inépuisable. J’ai la chance de vivre qu’avec une seule personne dans ma maison. Nous faisons attention de ne pas prendre des douches trop longues et de limité la quantité d’eau qu’on utilise pour laver la vaisselle ou tirer la chasse des toilettes. Je ne sais pas comment les familles Inuits qui vivent parfois plus de 15 personnes dans une maison arrivent à ne pas manquer d’eau.  L’hôpital nous conseille de faire bouillir l’eau avant de la boire afin d’éviter que certains microbes se transforment en maladies désagréables. Les dernières semaines me fond réaliser encore combien l’eau potable est inestimable à nos vies. À chaque fois que je ressens cette merveille descendre fraichement dans ma gorge ou chaudement sur le long de mon corps, je ressens cette chance d’avoir de l’eau en abondance. La dernière fois que j’ai ressenti cette profonde sensation,  j’étais dans un village au Mali (Diorila) sans eau et électricité, ou en province d’Haiti (Leogane), sans eau et électricité, et maintenant ici dans ce village nord-américain (Puvirnituq), sans eau courante.

Les parallèles qu’il m’est possible de faire entre ces villages sont frappants. Des villages éloignés et isolés qui laissent aux enfants la liberté de jouer librement dans la rue, cette  proximité entre les gens, l’anonymat impossible à vivre car tout le monde voit et sait tout, toutes ces personnes étrangères  qui viennent travailler armées de leur différents diplômes dans le but de soigner, loger ou éduquer ces différentes communautés ravagée, trop souvent, par la pauvreté matérielle ou l’injustice d’être sous-évaluée. Une multitude d’ONG et d’organismes gouvernementaux qui par leurs différents programmes ont la prétension de se rapprocher de ces communautés «sous développées» pour les aider à être «autonomes» et à mieux évoluer. Je racontais cela à mon copain haïtien ou à mon ami béninois et tous deux comprenaient sans que j’aille à trop expliquer la réalité d’ici, alors que celle-ci semblait bien étrangère à plusieurs Montréalais surpris d’apprendre qu’encore plusieurs de leurs co-citoyenNEs n’avaient toujours pas accès à l’eau courante et potable de la même manière qu’eux.  L’idée de ce Québec égal pour tous est une utopie, aussi bien que l’illusion que la corruption n’existe que sur le continent Africain ou en terre d’Haïti. Il faut un système corrompu mondialement pour priver encore aujourd’hui des familles entières de leur accès à l’eau et à des aliments frais (à la base, offert gracieusement par notre terre mère). Ici le casseau de raisins est à 10.99$ et le 2L de jus d’orange à 20$. Par contre, les Mr Noodles sont à 0.50$.

Je ne comprends pas ces politiciens qui gaspillent nos fonds publics pour mieux nous dire qu’ils ne peuvent rien faire de plus que laisser libre cours à l’économie, plutôt que, l’eau à boire. Surtout pas quand nous avons marché sur la lune, découvert pleins d’autres planètes, inventer l’intelligence artificielle, créer des robots qui vivent plus d’émotions et de sensations, ou réussi depuis des décennies, à amener dans tous ces coins isolés et éloignés du monde, la machinerie nécessaire pour extraire l’or et les autres minéraux précieux de ces mêmes endroits où la population n’a toujours pas accès à l’eau courante.  Je ne comprends pas. En ce moment, ce que je comprends, c’est que la politique et l’économie ne veulent rien faire de plus… Car ce sont bien ces iniquités qui maintiennent la richesse de certains, et l’impuissance des autres. 

Le Nunavik affiche le pire taux de diplomation dans tout le Québec. Pourtant il n’y a qu’ici que j’ai rencontré des enfants capables de chasser et pêcher pour nourrir leur village, ou des jeunes filles capables de confectionner mitaines, parka et bottes en peau de phoque (Mukluk) pour se garder au chaud, même à -50. C’est ici, aussi,  que j’entends des enfants s’exprimer en deux langues secondes  en plus de leur langue maternelle. Dommage qu’ils ne reçoivent aucun diplôme pour leur manière très intelligente de s’adapter à la vie. Moi qui suis bien diplômée, je ne sais pas confectionner mes vêtements pour me tenir au chaud, ni chasser pour me nourrir. J’ai appris que pour vivre, il me fallait un ou plusieurs diplômes pour ainsi décrocher un meilleur emploi qui me permettrait de gagner de l’argent et acheter tout ce dont j’ai besoin dans un magasin…

Je rêve de ce monde où le génie humain aura dépassé la croyance que l’intelligence se résume à s’assoir calmement sur une chaise, afin de mieux assimiler ce qu’on a décidé de raconter globalement à toute une société. Je crois qu’il est réellement temps de VIVRE nos différentes formes d’intelligences sur cette terre, plutôt que de chercher sans cesse à les mesurer et à les hiérarchiser sur papier. Restreindre toutes ces personnes qui n’expriment pas leur intelligence de la  même manière que le système dominant, empêche tous ces êtres de vivre leur intelligence, et ce de manière définitive. C’est un crime grave, autant que celui de priver un être de son accès à l’eau potable et à des aliments frais.  

Dans notre système économique actuel,  à force de se croire intelligent, l’humain ne voit même plus qu’il est imbécile quand il croit posséder la terre, le monde et tout le reste; il jette aux poubelles sa nourriture invendue et chie dans son eau potable, en nous disant intelligemment qu’il ne peut rien faire de plus…

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Monday 12.10.18
Posted by Stella Adjokê
 

J'existe (extrait)

J’existe

de tout mon corps

de toute ma tête,

de tout mon coeur,

de tout mon être,

de toute mon âme,

de toute ma vie,

de ma tête à mes pieds,

de mes grands-mères à la lune, des étoiles et du ciel,

de tous les astres,

De toute la terre

de tout l’univers,

de toute ma couleur,

de toute ma splendeur

de ma fierté à ma peine,

je suis vivante, brillante, étincelante

Crédits Photo: Elaine Louw Graham

Crédits Photo: Elaine Louw Graham

c’est ce qu’ils décident de refuser,

J’existe

même quand tu ne comprend pas comment,

pourquoi, ou, depuis quand

Même si tu refuses

que mon existence te rappelle ces siècles à vouloir la dominer

Qu’elle te dise ce que ces siècles ont voulu taire

Même quand tu refuses

D'écouter

J’existe

J’existe

J’existe à tous les jours

Depuis toujours,

ici et partout ailleurs,

J’existerai toujours

(...)

 

 

Monday 08.06.18
Posted by Stella Adjokê
 

Lovés

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S'admirer par l'esprit
Vous toucher par le coeur
et entrer un dans l'autre

La vraie rencontre
marque l'existence dans une ferme douceur
comble tous les sens aux rythmes saccadés de la découverte
sa nudité dans le regard qui nous voit de l'intérieur

Un vide indique qu'il fallait encore s'admirer par l'esprit
se toucher par le coeur
Pour vibrer de l'intimité profonde de la rencontre, 
La vraie,
Celle qui prend le temps de naître et de s'installer avant de grandir

Se désir mutuel de vivre l'amour de tous nos corps, nos cœurs et nos esprits

Le plaisir réel de vivre conjointement cette rencontre qui marque notre vie
De toute sa splendeur
Lovés cœur avec cœur

Tuesday 01.23.18
Posted by Stella Adjokê
 

L'eau pour le monde

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L’Eau est pour le monde l’Essence de la vie
Comme la Femme pour la Terre
Comme la Terre pour l’homme
L’Eau valeur inestimable
Sans elle la vie n’existe plus
Comme la femme
De la plus jeune à l’aînée
Sa force n’égalera jamais la tienne
Sa force te donne la tienne
Sa force
Le corps du monde
Celui qui ne comprend pas le respect qu’il doit à la vie
Domine sa Mère, sa Terre et son Eau
Nourrit le monde de ses guerres
Viole par avidité ce qui est beau
Dissocie la vie plutôt que de vivre pour elle
Pendant que l’essence s’évapore
En l’homme et sa loi du plus fort
Des femmes sont à vendre
Comme l’Eau
Corps en cage, dominées de barrages
Notre mère meurt en silence de sa terre capturée
Puissance créatrice niée depuis la naissance
Se dessèche et devient aride
Enterre le cœur du monde
Endeuille la vie éternelle
Sans elles
La vie n’existe plus

Thursday 12.14.17
Posted by Stella Adjokê
 

Lucidité

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La lucidité
Elle est là, derrière l'illusion
Elle n'est pas nécessairement belle
Elle est vrai, franche et réelle
Elle n'a pas besoin de comparaison
Se regarder, les yeux ouverts
Un face à soi-même
Être lucide, lucide pour être enfin.

Wednesday 12.13.17
Posted by Stella Adjokê
 

Évaporation

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Comme la pluie,
Je m'évapore
Au seul regard du soleil
Pour revenir embrasser la terre
Et grandir
Dans l'écorce des bois
De la forêt de ma mère

Comme la pluie,
Je m'évapore
Au seul regard du soleil
Pour revenir embrasser la terre
Et grandir
Dans l'écorce des bois
De la forêt de ma mère

Monday 12.11.17
Posted by Stella Adjokê
 

L'ère est à nous, l'air est à nous

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Au début nous étions Reines et Rois sur nos terres.
Notre royaume était grand de cultures multiples. 
Durant longtemps, nos personnes ont été conquises, entreprises de notre sang, ils ont connus l'or. 
Nous résistons depuis ce temps
Nous ne sommes pas immigrants, réfugiés ou illégaux de leur pays
Nous sommes la force du monde, la teinte de leur ombre, précieux, joyaux de vie
Nous sommes infinis et nous existons toujours.
Décolonisons, l'ère est à nous! 
Dansons, chantons, créons,
Décolonisons l'air est à nous!

Sunday 12.10.17
Posted by Stella Adjokê
 

Au milieu

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L'arbre ne naît jamais seul
Au milieu du monde
Ses racines liées à la terre
L'origine de sa source
L'arbre ne grandit jamais seul
Au milieu du monde
Ses branches unies à l'air
Louanges des oiseaux du ciel
De ses racines à son sommet  
De sa sève, s'entrelace le nid
Au milieu du monde
L’arbre donne des ailes

Wednesday 12.06.17
Posted by Stella Adjokê
 

Funambule

Tatiana Mosio-Bonsonga

Tatiana Mosio-Bonsonga

Si la vie ne tient qu’à un fil
Je suis funambule
Maintenir l’équilibre, la raison de mes pas
Le vertige guette, derrière la foi
Souvenirs indélébiles,comme balancier
M'évite, le recul, la chute, le précipice
Je danse pendant que la corde est raide
Plus haut, au-dessus du vide
À grande hauteur de l’espoir propice
L’être bercé au gré du vent
Je déambule au fil du temps

Tuesday 12.05.17
Posted by Stella Adjokê
 

Stella Adjokê, 2024, Tous droits réservés.